vendredi 6 septembre 2013

☼Vacances (suite...)

Chanty ne savait pas si elle pouvait lui faire confiance, mais elle était vraiment gelée cette fois et la peur d'être malade fini de la décidée, même si elle savait que le serpentard risquait bien de ne pas tenir sa promesse. Elle claquait des dents lorsqu'elle reprit la parole.

«Tu le promets?»
«Tu sais très bien que je suis un serpentard, crois-tu pouvoir me faire confiance?» Dit-il avec un air étrange dans le regard. «Mais…as-tu le choix?»

Grr! Non! En effet, elle n'avait pas le choix. Tant bien que mal, elle essaya de se cacher du mieux qu'elle pouvait. Son bras normal cacha son petit duvet dénudé et, de celui handicapé, elle couvrit à peine la moitié de son opulante poitrine. Elle sortit de l'eau, fixant ses émeraudes sur le regard verront, fermé, du grand blond, prête à retourner à l'eau s'il ouvrait un seul de ses yeux.

Il tenait la serviette de ses deux mains, présentant un refuge chaud pour la rouquine, qui s'y glissa rapidement. Les bras de Leroy se refermèrent sur le corps de la jeune femme qui frisonna sous la chaleur de la serviette qui entourait la nudité de la sirène. Elle grelottait maintenant malgré la chaleur de la journée et de la serviette, aussi, Leroy entreprit de la frictionner énergiquement avec un regard étrange, qui mit Chanty mal à l'aise.

Il était bizarre, ou peut-être était-ce son attirance physique vers lui qui faisait qu'elle ne savait comment agir avec lui. Pourtant, il ne fit rien de déplacé ou d'oser, mais elle commençait à avoir chaud…très chaud!
Le Serpentard du sentir son malaise, car il la lâcha subitement avec un sourire narquois qui fit rougir de plus belle la rouquine.
Elle releva la tête en signe de défi et se pencha pour prendre son maillot de bain. En se relevant, elle échappa un pan de la serviette et avec un petit cri de bête blessé, elle se rua dans les arbustes pour s'habiller, rentrant la tête dans les épaules en entendant Leroy rire.
Pff! Pourquoi était-elle tant attirée par ce garçon? Elle n'aimait pas spécialement les blonds en plus, alors pourquoi lorsqu'il se retrouvait près d'elle, elle se sentait rougissante et gauche? La réponse était facile à trouver, il l'attirait physiquement voilà tout!
Elle secoua la tête avant de sortir du bosquet. *Allons, reprends-toi! Ce n'est que de l'attirance physique après tout, il n'est pas le seul garçon qui t'attirera dans la vie*
Forte de cette résolution, elle vint s'installer sur la couverture et leva la tête vers Leroy, toujours debout.

«Hé! Bien…assieds-toi, tu as faim?»

Avec un sourire en coin, il s'exécuta, semblant toutefois la trouver un peu idiote.
Pourquoi le fit-il? Elle ne le savait pas trop, et ne chercha pas à savoir. Elle n'était plus seule pour son repas, alors autant en profiter!

Elle se tourna vers le panier de pique nique et l'ouvrit pour en sortir les victuailles, verres et jus de citrouille. Elle regretta à l'instant de ne pas avoir pris une bouteille de vin, mais bon, tant pis, elle aura l'air d'une enfant et c'est tout!

Pourtant, la jeune rousse avait bien changé en seulement une année. Elle avait perdu du poids, avait légèrement grandi, elle devenait une belle jeune femme, mais n'en avait pas conscience. Peut-être pour cela qu'elle n'arrivait pas à déchiffrer le regard verron du grand blond, mais, le Serpentard la toisait plus avec un brin de supériorité, même s'il n'était pas vraiment mesquin ou méchant, la rouquine sentait qu'il la prenait pour une enfant malgré tout.

«Tu veux un jus de citrouille?» Dit-elle en lui versant un verre, mal à l'aise.

Elle aurait dû mettre ses vêtements plutôt qu'un simple bikini, elle était gênée et maladroite.
En levant le verre, elle percuta sa cuisse et le jus se répandit sur son ventre. Avec un cri d'indignation, elle essaya de prendre sa serviette de plage afin de s'éponger, mais Leroy arrêta son geste.

«Allez, viens, on va à l'eau petite souillon!»

Il se leva et avec des gestes, ma foi calculé, il enleva son t-shirt semblant faire exprès pour faire jouer ses muscles déjà bien développés pour un garçon d'à peu près le même âge. Peut-être était-ce normal pour un Nordique, elle ne le savait pas, mais ses émeraudes étaient un peu trop attirées par le spectacle qu'elle avait devant elle. Il du le sentir car un sourire narquois se dessina sur les lèvres du grand blond qui,  jouant le gentleman, il lui tendit la main. Elle y déposa la sienne de son bras valide, cachant inconsciemment celle handicapée et il la tira si facilement debout, qu'elle vint percuter contre sa poitrine…

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