mardi 11 décembre 2012

☼Noël☼


Noël:

Le temps s'écoulait lentement, Chanty venait d'avoir 16 ans et Noël approchait à grands pas. Sa mère lui avait écrit et, bien sûr, elle lui avait envoyé un paquet cadeau avec, à l’intérieur, une sublime robe de bal. *Ah! Elle a eu vent du bal de Noël à ce que je vois !*
La rouquine était assise sur son lit du dortoir des filles de Gryffondor et ouvrit le paquet. Ce qu'elle trouva à l'intérieur la ravit. Était couchée sur un lit de feuille de soie, une splendide robe de soirée de style bustier, bleu royal. La rouquine eut un soupir de bonheur, passant ses doigts caressants sur le tissu diaphane, et eut une petite exclamation ravie en voyant la très large ceinture de tissu doré. Sa mère avait le chic pour la rendre jolie et Chanty lui en fut infiniment reconnaissante. Elle avait même fait fabriquer une jolie paire de ballerines assorties à sa magnifique tenue, digne des plus belles princesses de ce monde. Presque religieusement, elle sortit le tout qu'elle rangea soigneusement dans sa petite penderie personnelle, et referma la porte, un sourire aux lèvres. Ne lui restait qu'à se trouver un cavalier pour la fête de Noël.

Tari entra dans le dortoir avec, elle aussi, un paquet sous le bras. Comme Chanty précédemment, elle ouvrit son paquet, qui contenait une jolie robe rose à frou-frou avec les chaussures qui complétaient le tout.

«Regarde, ma mère l'a achetée pour le bal de Noël, elle est belle n'est-ce pas?», dit-elle avec un air rêveur.

La rouquine sourit, heureuse pour son amie, et répliqua, tout en ouvrant les portes de son placard :

«Elle est magnifique en effet. Ma mère aussi m'a envoyée une tenue, par contre, c'est elle qui l'a fabriquée… Kritos t'as invitée pour le bal?»
Avec une petite moue, Tari répondit mi-figue mi-raisin.

«Si, nous y allons tous les deux.»
«Je me trompe ou tu n'es pas très enchantée d'y aller avec lui…ça ne va pas vous deux?»
«Nous nous disputons de plus en plus, tu sais, on essaie bien de recoller les pots cassés, mais…enfin! Je crois que…plus ça va, moins on a envie de passer du temps ensemble et, quand on y est, la plupart du temps, cela se termine par une dispute.»

Chanty vint s'assoir sur le lit de son amie et prit ses mains dans les siennes.

«Oh! Tari! Tu m'en vois désolée. J'avais bien remarqué à la rentrée que ça n'allait pas fort entre vous, mais j'étais loin d'imaginer que c'était à ce point-là! Peut-être que le bal sera un renouveau pour vous deux, tu sais, avec la magie de Noël!»

Elle ne savait pas trop quoi lui dire pour lui redonner le sourire. Elle-même n'avait encore jamais eu de petit ami, alors donner des conseils n'était pas trop de son ressort. Elle fit une accolade à la demi-elfe et celle-ci s'enquit aussitôt avec un petit clin d'œil taquin, oubliant ses propres soucis.

«Et toi? Tu y vas avec quelqu'un? Un garçon t'as déjà invitée peut-être?»

La Gryffondor haussa les épaules.

«Non, pas encore, mais il reste encore quelques semaines quand même, j'ai bon espoir qu'un gentil prince m'emporte à ce bal sur son cheval blanc.»

Un rire doux et grave accompagna sa tirade chevaleresque et faussement naïve. C'était son premier bal et elle était tout excitée à cette idée, espérant un cavalier qui la ferait danser et avec qui elle aurait des affinités et qui, peut-être, pourrait devenir aussi un gentil petit ami.
Chanty avait 16 ans et elle n'avait jamais eu d'histoire de cœur, trop prise par ses études moldues, qu'elle avait désiré terminer avant de venir dans ce monde magique. Elle ne le regrettait pas oh! Non! Mais, cela l'avait rendue un peu solitaire et peut-être aussi un peu retardée dans ses relations humaines. Par certains côtés, elle était très mature, mais de l'autre, elle demeurait tout de même très naïve pour son âge.
Les deux jeunes filles papotèrent ainsi durant un temps indéterminé, toutes à la joie de cette fête, rêvant de féérie magique. Elles finirent par se coucher, mais discutèrent encore un bon bout de temps.  Les autres filles, exaspérées, grognèrent et elles se turent enfin pour sombrer dans un sommeil profond.

Plus le temps avançait, plus les couples se formaient en prévision du bal de Noël, et Chanty n'avait encore reçu aucune invitation. La joie qu'elle avait s'estompait peu à peu au fil du temps qui passait. Un soir, alors qu’ils étaient tous réunis dans la grande salle, elle fit le tour des garçons qu'elle connaissait. Chez les Gryffondors, il y avait Benjamin, son préfet. Il allait au bal avec sa petite amie Cassandra, Kritos était avec Tari, qui semblaient se disputer, encore discrètement, les autres étaient sans intérêt, trop jeunes ou déjà accompagnés. Elle jeta alors un regard vers Miadalla. Elle aussi avait son cavalier…Déforaugue, bien évidemment. Elle lui avait également montrer sa robe et, malgré le pincement au cœur, elle avait félicité la petite blonde.
Avec un soupir, elle regarda à la table des Poufsouffle. Étrangement, elle ne connaissait personne, Ah! Oui! Une en fait, Émilia, la petite amie de Tabris. Son regard bifurqua alors sur la table des Serpentard. Tabris…Hum! Non! Certainement pas, même s'il avait été tout seul…Thybalt non plus, trop jeune, trop détestable, trop de compétition entre eux. Instinctivement, elle cacha son bras plus court sous la table. Elle s'en était fait un complexe depuis son altercation avec le polack.  Satanel? Non, il ne la regardait même pas alors…Et enfin, Leroy. Celui-ci se leva soudain de sa table, comme s'il avait senti son regard sur lui, et se dirigea vers la table des Gryffondor. Avec un petit bon de son cœur, Chanty le vit s'asseoir à ses côtés. Elle rougit de la boutade qu'il lui donna gentiment, et une discussion s'ensuivit. Peut-être que lui l'inviterait…se dit-elle avec un léger tiraillement dans son bas ventre.

«Alors, Chanty, quoi de neuf? Tes cours se passent bien?»
«Hum hum! Très bien même, je crois que s'il y avait des cours avancés, j'y participerais, je m'ennuie un peu, mais je ne me plains pas, je réussis bien. Et toi? Tout va comme tu veux?»
«Mouais, tu le sais bien, les Serpentards sont les meilleurs…»

Apparemment, il était dans sa passe hautaine. Leroy avait plusieurs facettes de sa personnalité. Tantôt amical et jovial, tantôt hautain et même un peu dédaigneux des autres. Mais Chanty commençait à le connaître et ne se formalisait plus de ces détails. Il était comme ça et c'est tout. Mais il n'était jamais très méchant avec elle et, peu à peu, elle apprivoisait le grand blond. Ils discutaient depuis un bon moment déjà, et la rouquine n'avait toujours pas eu d'invitation. Gênée, regardant son verre de jus de citrouille, elle finit par aborder le sujet presque timidement.

«Heu! Tu vas au bal de Noël Leroy?»
«Pour sûr que j'y vais, j'ai même une cavalière, tu la vois là-bas, à ma table? C'est Selenka! Et toi, tu viendras aussi? Tu as un cavalier?»
«Heu! …N…on, je n'ai pas de cavalier.» Rougissante, proche du cramoisi, honteuse, elle avait baissée la tête, cachant son visage de sa tignasse rousse. Le Serpentard se leva en riant, inconscient de la tristesse qui avait envahi son amie, et lui ébouriffa les cheveux, comme à une gamine.

«Bah! Va sûrement y avoir un beau garçon boutonneux pour te conduire au bal, va! Ne t'inquiète pas. Allez, je retourne à ma table. A plus, Gryffondor!»

La rouquine le regarda partir et le suivit des yeux jusqu'à ce qu'elle le vit se pencher sur la jeune porcelaine qu'était Selenka, cette petite beauté russe, froide et mesquine qu'elle n'aimait pas. Apparemment, la Gryffondor était trop handicapée pour plaire à un garçon, autre qu'un gamin sans intérêt selon Leroy. Du moins, c'est ce qu'elle s'imaginait! Son regard fut attiré vers la table des Serdeigle, sur Samboléro mais, tristement, la jeune fille se souvint qu'il ne serait pas là, il allait dans sa famille durant les vacances.

Le grand jour arriva enfin! Tous étaient fébriles et avaient hâte de prendre le train, afin de se rendre dans la région boréale, où se donnaient les festivités et le bal de Noël. Dans la tour des Gryffondor, plus spécialement dans le dortoir des filles, une ambiance exaltée régnait. Les filles piaillaient et tournoyaient dans leurs jolies robes, sauf Chanty. Elle était devant la glace de sa penderie, habillée, maquillée et prête pour une soirée de rêve…en solitaire. Elle était magnifique pourtant dans sa robe. La couleur faisant ressortir sa lourde chevelure rousse, la large ceinture de tissu, qui descendait en une traine derrière, cintrait sa taille amincie et le bustier de sa robe mettait en valeur sa poitrine généreuse. Le seul hic était l'air triste de la rouquine dans la glace. Personne ne l'avait invitée et elle serait seule parmi les couples joyeux. Tari vint sautiller près d'elle et la Gryffondor, ne désirant pas qu'on la voit triste et déconfite, accrocha un sourire sur ses lèvres et feignit la joie de vivre.

«Tarii! Tu es sublime dans cette robe. Elle te va à ravir!»
«Merci Chanty, et toi, tu es une vraie femme du monde! Tu es prête? J'ai hâte d'y être!»

«Bah! Les femmes du monde, ça a bien l'air qu'elles vont au bal toute seules», se dit la rouquine. Bien sûr, rien de ses pensées ne transparaissait sur son visage faussement joyeux. Elle se détourna du miroir et prit une résolution. Tant pis! Elle irait toute seule et s'amuserait. Elle n'avait pas besoin d'un cavalier, elle était une grande fille après tout. De plus, elle ne serait sûrement pas la seule à ne pas être accompagnée, du moins, elle l'espérait. La *loose*, si c'était le cas…
L'heure était venue de partir et les filles sortirent du dortoir pour retrouver leurscavalier respectif. Chanty les laissa toutes sortir et referma la porte derrière elle. Le train les attendait.

Noël 2010



Le voyage en train se passa sans heurts. Le brouhaha et les discussions allaient bon train, mais Chanty restait silencieuse. En fait, elle s'était pris de la lecture. Elle n'était pas  fan des BDs, mais Mythes & Légendes l'avait accrochée dès le premier chapitre et elle attendait les nouvelles parutions avec impatience, harcelant presque sa mère de la lui envoyer dès sa sortie. Oui, parce que M&L était une BD moldue, quelle surprise si l'auteur apprenait que les vampires et les Loup-garou et autres créatures mythiques existaient vraiment! Cette simple pensée la fit sourire en tournant la dernière page. Elle finit par refermer le livre avec un petit sourire en coin, pour s'apercevoir qu'ils étaient arrivés à bon port. Elle regarda autour et vit que tous ses amis étaient déjà sortis du train, l'ayant oubliée avec sa BD. Elle sourit et rangea celle-ci dans son petit sac à main magique, et sortit du train, refermant son manteau d'hiver et attachant son foulard frileusement malgré le temps quand même assez doux de cette belle journée d'hiver.

http://www.amilova.com/fr/BD-manga/9176/mythes-et-l%C3%A9gendes/chapitre-16/page-1.html
               
Posant le pied à terre, elle eut tôt fait de voir que la navette était déjà partie avec une flopée d'élèves excités par la fête qu'on avait préparée pour l'occasion. Haussant les épaules, la rouquine se dit simplement qu'elle attendrait la prochaine. Le train repartit et la Gryffondor se retrouva seule parmi les inconnus de la gare boréale. N'étant pas de nature inquiète, elle s'approcha d'un banc pour s'y asseoir à côté d'un jeune homme qu'elle ne reconnut pas de prime abord. Lorsqu'il tourna la tête vers elle, elle reconnut Satanel Sadam, un Serpentard à la beauté sombre, cheveux longs noir et rouge et un air de mauvais garçon.

«Bonjour,  Satanel, n'est-ce pas? Je suis Chanty, tu me reconnais? On a des cours ensemble». Il fit signe que oui.

Son visage ne semblait pas froid. Mais perturbé... Quelque chose avait dû se passer pour lui. Il la détailla des pieds à la tête et la jeune femme rougit de cette inspection qui eut l'air, par contre, d'avoir l'appréciation du jeune homme. Il prit alors la parole.

« Tu vas au bal, je présume ? », l’interrogea-t-il en plongeant ses pupilles mauves dans les émeraudes de Chanty.

«Oui, en effet, je m'en vais au bal...s’il y a une autre navette bien sûr, sinon je devrai m'y rendre à pieds…enfin, si je trouve le chemin et ne me perds pas en route, je risque de me retrouver à danser avec des fantômes, des gobelins ou encore perdue dans la neige, on va me retrouver en un gros bloc de glace.

La jeune fille voyait bien que quelque chose tracassait le jeune homme et elle essayait, assez maladroitement, de lui changer les idées...Quoique...avec sa chance légendaire, cela pourrait bien arriver pour de vrai. Satanel ne sembla pas surpris de sa destination, mais après tout, quoi de plus normal, il devait bien être là pour les même raisons, du moins, c'est ce que supposait la rouquine. Il sourit d'une étrange façon, qui mit Chanty assez mal à l'aise, un sourire  ironique mêlé d'une certaine noirceur qu'elle ne sut analyser sur le coup. Le Serpentard avait tourné son regard vers le ciel, regardant les flocons qui tombaient doucement, avant de se retourner vers elle une autre fois, un sourire en coin.

« Au moins, dis-toi que l'on saura à peu près où se trouve ton corps, vu que nous nous serons croisés ici.. Il est vrai que l'endroit est très mal indiqué et que s'y perdre n'est pas chose difficile...»

Il avait continué, plus sérieusement sans doute, du moins c’est ce que pensa la jeune femme, ses réflexions.
Satanel montrait là  un certain pessimisme, peut-être parce que la jeune fille était de Gryffondor ? Parce qu'il la croyait trop naïve pour se sortir seule d'un endroit comme celui-ci? Qui sait...
 Son regard se fit plus persistant  tout à coup et il lui demanda abruptement.

«Pourquoi tu es seule? Tu n'es tu pas venue avec ton cavalier ? Du moins, si tu en as un, cela va de soi...», fit-il sans gêne aucune.
Chanty éclata de rire aux dires du jeune Serpentard. Elle le regarda attentivement au risque de paraître impolie; elle trouvait ce jeune homme intéressant. D'allure taciturne, il pouvait quand même avoir un humour très fin.

«Merci beaucoup, je suis en sécurité avec toi (rire grave et chaud), mais je suis réputée pour mon humeur joyeuse et non pour mon intelligence. Et non, je n'ai pas de cavalier, je suis trop…étrange pour ces messieurs ça a bien l'air…»

La Gryffondor riait d'elle-même avec modestie.

«…et tant que je ne tombe pas sur quelqu'un de mal intentionné, même perdue, cet endroit doit être magnifique!»

La jeune fille sourit quand même un peu tristement en pensant aux autres qui, pour la plupart, étaient accompagnés ou avaient déjà un petit ami. Elle haussa les épaules, ce qui fit se réveiller son oiseau confortablement niché dans son cou. Elle le caressa doucement tout en demandant au mystérieux jeune homme :

«Et toi? Tu en arrives du bal, ou tu en repars?»

La jeune fille était un peu curieuse, un trait de son caractère, mais elle avouait humblement que cela ne plaisait pas à tout le monde. Pourtant, son naturel chaleureux sembla plutôt le faire sourire, oh! Certes, un pâle sourire, mais c'en était tout de même un. Il eut même un sourire malicieux à l'une de ses paroles. Il se pencha sur la rouquine et susurra, mielleux :

«De mal intentionné... certes, mais qui te dit que la personne qui se trouve en face de toi ne l'est pas ?...

Sa voix suave semblait avoir pris exprès une teinte légèrement menaçante... Chanty sourit d'un sourire radieux à Satanel, elle n'était pas dupe, il ne voulait pas lui faire de mal, elle le sentait et, d'habitude, elle pouvait se fier à son instinct qui ne la trompait que très rarement.
Le regard du jeune homme se fit de même, puis il reprit une distance normale sur le banc et s'accorda un doux rire. Sans doute avait-il voulu lui faire une peur et observer sa réaction. Il finit par répondre à sa dernière question, regardant de nouveau vers le ciel.

«Oh non, je n'en reviens pas... A vrai dire, je ne sais même pas pourquoi je suis venu ici...»

Il semblait plutôt amer pour un jeune homme de son âge, la quinzaine, comme elle. Il continua sur sa lancée.

«Ça ne m'intéresse pas à vrai dire... Sûrement est-ce trop futile à mon goût...
«Futile? En voilà des paroles de vieil homme! Mais j'avoue que je peux comprendre. Je me suis demandé moi-même si j'irais vu que je suis seule, mais j'avais déjà fait faire une robe par ma mère, ça aurait été dommage de ne pas la porter»
«En effet, il eut été dommage de ne pas se montrer avec une si jolie robe. Tu te feras certainement inviter à danser durant la soirée, moi je reprends le train pour aller…ailleurs.»

Un souffle de vent passa, qui lui donna des frissons et balaya des mèches de ses cheveux roux au visage du jeune homme. Elle s'excusa en ramenant sa chevelure vers elle, mais il avait eu le temps de s'emparer d'une de ses mèches et de la porter à ses lèvres. La Gryffondor rougit de ce simple geste, mais ne dit rien, la navette arrivait et elle n'eut plus l'occasion de répondre à sa dernière parole. Elle se leva debout, resserra son manteau et se tourna vers Satanel une dernière fois.

«Je te souhaite un joyeux Noël Satanel, on se revoit en cours.»
«Au revoir Chanty, danse bien pour moi»

Ce fut la première et dernière fois qu'elle eut une conversation avec le Serpentard, elle apprit plus tard qu'il s'était suicidé.

                                                                                   ***


Dans la navette se trouvait déjà l'infirmière de l'école, qui accompagnait les élèves jusqu'à la fête de Noël, histoire qu'ils ne fassent pas de bêtise en chemin. Chanty s'assied à ses côtés. En fait, elle était la dernière à prendre la navette. L'infirmière lui sourit, indulgente.

«Ça va, Chanty? Je me demandais où tu étais passée, si tu ne t'étais pas mise en tête de partir à pieds.»
«Oh! Non, je me suis un peu trop attardée en sortant du train.» Hésitante, elle changea abruptement de sujet.
«Mademoiselle, je me demandais…heu!...vous savez, mon bras…je me demandais si…s'il y avait une possibilité pour moi de…»
«De faire repousser ton bras?», finit-elle à la place de la rouquine.
Chanty eut un air surpris. Elle n'aurait jamais pensé que l'infirmière pouvait savoir, pouvait même se douter que la Gryffondor était complexée de son bras depuis son altercation avec ce stupide Serpentard prétentieux.

«Heu! Oui, c'est cela…dites-moi, est-ce possible?»
«Oui, c'est possible, mais c'est très douloureux et ce n'est tout de même pas certain. Le mieux que tu as à faire, c'est d'aller voir le médicomage de l'hôpital, il t'examinera et pourra te dire si oui ou non c'est possible.» Le ton de sa voix était plutôt rassurant, même si la réponse n'était pas à 100% favorable.
«D'accord, j'irai le voir…»

Elle n'en dit pas plus, mais elle espérait sincèrement que ce fut possible. Vivre une vie normale était son seul souhait. Le reste du trajet se fit dans le silence le plus complet, mais sans malaise. La neige tombait et, plus ils avançaient, plus le temps changeait étrangement. Il faisait de plus en plus chaud et, pourtant, la neige, la glace, tout était toujours aussi gelé et blanc. C'était ça le monde magique, la féérie de l'hiver avec une température permettant d'être à l'aise sans être habillé de son manteau d'hiver. Chanty l'enleva et le rangea dans son petit sac à main magique, ainsi que son écharpe et ses gants.
Elles étaient enfin arrivées et son accompagnatrice avait eu le tact de ne pas lui demander si elle était accompagnée. Il était clair pour tout le monde savait maintenant que Chanty était seule pour la soirée. Descendant de la navette, l'infirmière lui souhaita une bonne soirée et s'éclipsa pour retrouver les professeurs de Poudlard et d'autres adultes que la rouquine ne connaissait pas. Mais elle ne le vit pas, tout à son émerveillement de voir le spectacle qui se déroulait devant elle.
C'était le soir, le ciel était chargé de nuage où tombaient de gros flocons de neige, mais ils n'atteignaient pas la zone de fête, semblaient stoppés par un charme magique, faisant un dôme sur la zone. Des petites fioles renfermant multitudes de lumières de toutes les couleurs, flottaient dans l'air ambiant, ainsi que des décorations de Noël. Au centre de la place trônait un immense sapin décoré, illuminé, et rempli de cadeaux, reposant sous sa jupe et où semblait y sortir la musique de la soirée. Presque tout Poudlard s'y trouvait mais aussi, ce qui sembla à la Gryffondor, le ministère également. La rouquine s'avança, vraiment impressionnée par tout ce qu'elle découvrait, et se dirigea vers la foule dansante.
Elle fit le tour de ses amis, discutant par ci par là avec les uns et les autres et termina avec Tari et Kritos. Mais elle ne resta pas très longtemps avec eux, ils se disputaient…encore, et Chanty, mal à l'aise, finit par les laisser seuls.
Elle se résolut en fait à aller plus loin. La fête battait son plein et tous ses amis s'amusaient et dansaient. Elle les regarda un long moment et finit par s'asseoir sur une chaise, un  peu lasse. Elle n'aurait pas dû venir, elle s'en rendait compte maintenant, elle était seule et même si ses amis l'intégraient dans leur groupe, ils étaient en couple et eurent tôt fait de tous disparaître dans des coins plus tranquilles. Elle avait bien cherché Déforaugue, mais apparemment, il n'était pas de la fête. Elle soupira. Vraiment, ce n'était pas son soir!
Aussi, la rouquine plongea la main dans sa chevelure et en ressortit avec Inis, qui était bien au chaud. Le posant sur ses doigts, elle le caressa doucement et lui fit faire quelques exercices, qu'il effectua avec adresse. Elle lui avait enseigné à réagir à deux petites musiques, sifflée selon la gravité de l'envoi de lettre, l'un était pour les urgences et l'autre pour les envois normaux. Son petit perroquet était bon, il avait compris ce que voulait lui enseigner Chanty et elle était contente de son petit oiseau. Il avait frôlé la mort, mais il s'en était sorti.

La soirée avançait et la rouquine en avait vraiment marre d'être seule. Elle se leva de son siège, Inis retourné contre son cou protégé de son abondante chevelure flamme, et se mit à la recherche de l'infirmière, pour lui demander de faire venir la navette qu'elle quitte au plus vite cette fête mortelle. Elle la chercha une bonne dizaine de minutes sans la trouver et son humeur commençait à s'en ressentir sérieusement. Elle se retourna d'un bond afin de partir à la recherche de quelqu'un qui consentirait à la transplaner ailleurs qu'ici, lorsqu'elle se prit le pied dans un trou qu'elle n'avait pas vu. Elle se tordit la cheville et faillit tomber si ce n'était d'un obstacle rencontré avant qu'elle ne tombe au sol. Son cri de douleur fut bref et la surprise marqua son visage.

«Holà! Gente dame, faut regarder où vous marchez!», dit la voix d'homme.
«Bah! Ouais, dites que je l'ai fait exprès!» La colère se percevait dans la voix de Chanty, son caractère de feu en éruption.
L'homme éclata de rire et répliqua, peu impressionné par son caractère explosif, «Par le slip de Merlin, c'est qu'on est une vrai tigresse!»

La rouquine leva alors un regard furibond vers le jeune homme qui la tenait dans ses bras. Il était assez grand et bien bâti, les yeux noisettes et une chevelure longue et brune, qui brillait sous les lumières colorées de la place. Il était habillé, comme elle, à la manière moldue, très classe sans être d'un chic extra. Il était bel homme, car oui, c'était un jeune adulte, environ une vingtaine d'années pas plus. Aussitôt, elle se calma. Elle était plutôt confuse et sa cheville enflée lui faisait mal maintenant, trop serrée dans son soulier. Celui-ci sembla d'ailleurs se rendre compte de la situation et de la douleur de la Gryffondor et, aussitôt, il souleva la rouquine dans ses bras pour la porter vers un siège, sous les gesticulations outrées de la jeune femme.

«Non, mais vous allez me poser par terre, je ne suis pas impotente que je sache!»
«Calmez-vous, mademoiselle la furie, je veux juste regarder votre cheville, pas vous agresser»

Chanty se calma de nouveau, confuse et désolée de son propre comportement. Une fois assise, elle remercia le jeune homme, gênée et rouge comme une pivoine.
«Pardon, je suis impolie, mais la soirée a été éprouvante!»
«Ne vous en faites pas, pour moi aussi, elle n'a pas été ce qu'elle aurait dû être. Je me présente, Hugo Luchador, pour vous servir. Mademoiselle?»
Il s'inclina devant elle avec un sourire malicieux et la rouquine fit de même. «Chanty Bopassant. Enchantée, Monsieur Luchador.»
«Hugo…appelez-moi Hugo, vous semblez blessée, laissez-moi regarder cela.» Il s’empressa de l’examiner avec douceur. Il prit sa cheville, souriant devant la grimace de douleur de la jeune femme, prit sa baguette et lui lança un sort de soin. Immédiatement, la douleur diminua et l'enflure également.
«Merci beaucoup, je suis désolée de vous avoir bousculé, je suis très maladroite.»
«Mais soyez maladroite quand vous voulez tout près de moi, mademoiselle»

Chanty rougit de plus belle, elle n'était pas habituée à tant de compliments, déguisés ou pas. Elle garda la tête baissée, mais un petit sourire traînait sur ses lèvres. Ils discutèrent ainsi encore une bonne heure. La soirée tirait finalement à sa fin et, lorsqu'il fut le temps de partir, Hugo l'accompagna dans la navette, puis dans le train, aussi loin qu'il lui était permis de le faire. Ils se dirent au revoir avec promesse de s'écrire.

Une fois revenue à Poudlard, elle fut soignée pour sa cheville par l'infirmière et, lorsqu'elle fut au lit, dans son dortoir, elle se dit que, finalement, cette soirée de Noël ne s'était pas si mal passée après tout.

vendredi 19 octobre 2012

Vous cherchez les émotions fortes ? Ça tombe bien, l'Halloween approche et un grand évènement est sur le point de se produire spécialement pour cette occasion... Du 29 octobre au 19 novembre vous êtes TOUS invités à venir vivre une aventure pleine d'émotions...Jeunes et Adultes ! Il y aura des pleurs, de la colère, peut-être même de l'amour, mais surtout...de la TERREUR !

Le Monde De Harry Potter est un jeu de rôle sur Talesta. Il fusionne un mode automatique et rôle play permettant de vivre une multitude d’aventures magiques ! Pour des raisons de développement les ouvertures aux élèves serons fermées dans deux mois pour laisser place à celle des adultes ! Une occasion inespérée pour venir vous inscrire en tant qu'élève de poudlard en première année ! Profitez du scénario d'Halloween! Venez découvrir le jeu avant de rejoindre l'internat pour votre répartition dans une des quatre maisons par le Choipeau.



Pour acéder au jeu c'est par ici !
L'équipe du jdr HP.

lundi 24 septembre 2012

☼HAGRID☼

Chanty avait fait vite pour aller voir Hagrid. Arrivée à sa cabane, elle cogna presque frénétiquement à la porte.

«Hagrid! Hagrid,  s'il vous plait!»

La porte s'ouvrit après quelques secondes qui parurent interminables à la rouquine. Le demi-géant apparut, impressionnant dans l'embrasure, et sourit à la jeune fille.

«Holà! On est bien pressée jeune fille! Que se passe-t-il de si grave?»

La petite rousse ouvrit sa main qui recouvrait l'autre, offrant un semblant de confort à son petit perroquet et tendit celle-ci vers le demi-géant. Hagrid comprit tout de suite que la situation du volatile n'était pas brillante et, étonnamment plein de délicatesse, il s'empara de son animal, qui disparut dans son énorme main. Il se retourna et entra dans sa chaumière rapidement, suivi par la jeune fille paniquée.

«Vous allez pouvoir faire quelque chose, hein? Hagrid, il est si petit!»
«On va voir, laisse-moi la place et assied-toi là, près de Crocdur. Je m'occupe de ton animal. Pauvre petite bête, un petit animal sans défense. J'ai eu un bébé dragon une fois…mais Dumbledore ne m'as pas permis de le garder…Je l'aimais, moi…mais je m'en suis trouvé un autre. Rhum!  Je n'aurais pas dû dire ça, moi!»

Et il reprit ses soins sur son volatile. Chanty se surprit à regarder le demi-géant travailler à soigner Inis. Étonnamment, Hagrid avait des gestes très doux et très précis. Elle ne savait pas ce qu'il faisait exactement, mais il avait l'air de savoir ce qu'il devait accomplir. Il leva soudain la tête, comme aux aguets et finit par tourner la tête vers elle un peu mal à l'aise.

«Tu es Chanty Bopassant?»

Sursautant légèrement, elle répondit par l'affirmative.

«Tu as des ennuis jeune fille, tu as fais de la magie dans l'enceinte de Poudlard»
«Mais…mais ce n'était que pour sauver Inis, Hagrid.»
«Tu sais, la règle est la règle, tu es convoquée dans le bureau de Dumbledore.»
Hagrid

La rouquine plia l'échine. Elle allait être punie pour avoir sauvé son perroquet des griffes du rapace de Thybalt. C'était trop injuste! Elle soupira et releva fièrement la tête et dit avec une assurance qu'elle était loin de ressentir.

«Eh bien, je serai punie et voilà tout! Je ne pouvais pas rester plantée là sans rien faire.»

Celui qui était bien placé pour la comprendre était le colosse en face d'elle. Hagrid lui lança une œillade assez significative, confirmant sa pensée. Dommage, ça ne lui servirait pas d'excuse pour se défendre devant la direction, mais peu lui importait.

«Bon, il est stabilisé, mais sa guérison sera longue et il devra avoir une rééducation de vol. Malgré tout, il va s'en sortir.»

Aussitôt dit, Chanty était debout près de la table, les larmes aux yeux de reconnaissance envers le demi-géant.

«Oh! Merci, Hagrid. Si vous saviez comme je vous suis redevable.»

Tout en mettant Inis dans une petite boite, le géant se retourna lourdement vers la jeune femme. «ARhumm! Mais non, soigne-le bien et tout ira bien. Maintenant, tu vas venir avec moi, je te conduis chez Dumbledore.»
Il s'avança vers la porte et la rouquine le suivit avec sa précieuse boite contenant son perroquet endormi.

Ils marchèrent lentement...Enfin, Hagrid marchait lentement, car Chanty devait faire au moins cinq pas pour un seul du colosse. C'est à bout de souffle qu'elle arriva devant la porte du directeur, tremblante d'appréhension, tenant son petit paquet contre elle. Hagrid mit son énorme main sur son épaule en guise de réconfort et toqua à la porte. Lorsqu'il laissa la place à la jeune femme, Chanty s'aperçut qu'elle ne serait pas seule dans le bureau. Thybalt, MacGonagall et Rogue se trouvaient également assis devant le bureau et Dumbledore, lui-même derrière.

«Bonjour,  professeur Dumbledore…» La tête basse, elle salua d'un hochement du menton les autres présents et prit place sur une chaise. Hagrid sortit et Chanty se sentit tout à coup très seule sans le demi-géant comme bouclier protecteur.

Le directeur ainsi que les deux directeurs de maison discutèrent et entendirent la version des deux élèves sur ce qui s'était passé. Bien sûr, l'un accusait l'autre et les torts retombèrent sur les deux jeunes élèves. Les deux professeurs prirent la défense de leurs protégés et la réunion dura au moins une heure. Finalement, Chanty reçut une punition, celle de nettoyer la volière et, même si elle n'était pas d'accord, elle accepta. Mais lorsque Dumbledore annonça celle de Thybalt,  la rouquine sursauta et ne put s'empêcher de réagir sous l'œil goguenard de Rogue, probablement satisfait de voir son indignation.

«Nonnn! Thybalt ne peut pas s'occuper de mon perroquet, il va le laisser mourir, je le sais. Dumbledore, je vous en prie, ce n'est pas une punition, ça!»

Calmement, Dumbledore leva sa main afin de calmer la jeune fille indignée. Il se tourna vers Thybalt, semblant lui donner la parole.
Le polack avait la tête droite et regardait droit devant lui. «Je te demande pardon Chanty, je n'aurais jamais dû te parler sur ce ton, mais je croyais que tu voulais du mal à mon harfang.

«Du mal à ton harfang? Non! Je ne voulais que protéger Inis et regarde le résultat…Ta saleté de volatile est libre comme l'air sur le rebord de la fenêtre alors qu'Inis est dans un presque cercueil…Tu trouves ça juste, toi?»

«Ça suffit!!!» La voix du directeur avait résonné dans la pièce et les deux enfants se turent immédiatement. «Mademoiselle Bopassant, n'aggravez pas votre cas. Monsieur Wodjewodski devra soigner votre perroquet, c'est sa punition.» Tu parles d'une punition! « Mais si votre oiseau meurt…son harfang lui sera enlevé définitivement.» Son regard sévère à l'encontre du Serpentard laissa supposer à la rouquine qu'il n'avait pu éprouver quelques remords que ce soit et qu'il ne s'était excusé que pour ne pas aggraver son cas.
Minerva s'approcha de la Gryffondor, prit la boite où reposait le petit oiseau et la donna à Thybalt. Le regardant de plus près, Chanty vit dans les yeux du jeune garçon et comprit qu'il prendrait soin de son petit animal. Ses paroles furent sincères. «Chanty, je te promets de bien m'occuper de ton vol…d'Inis.»

Et il le fit! Il soigna Inis avec tout le savoir dont il disposait, lui fit faire sa rééducation et éduqua son harfang à ne plus jamais attaquer un animal messager ou même un animal domestique. De son côté,  la rouquine exécuta sa punition et nettoya la volière sous la supervision d'Hagrid. Aussi salissante soit cette punition, Chanty le fit avec bonne humeur et, il faut le dire, avec la compagnie du demi-géant, ce ne fut pas vraiment un châtiment, car elle put en apprendre beaucoup plus que l'école ne le permettait sur des animaux fantastiques et interdits…^^

mercredi 11 juillet 2012

☼Thybalt☼



Chanty terminait ses vacances seule. Elle avait passé du bon temps avec ses parents et, comme prévu, sa mère lui avait refait une garde robe complète. Il fallait dire qu'elle avait perdu un peu de poids et sa taille s'était affinée. C'est avec entrain et bonne humeur qu'elle reprit la direction de Poudlard en train. Avec un bon livre sur la métamorphose, elle ne vit pas le temps passer et la première chose dont elle se rendit compte, c'est qu'elle venait d'arriver à la gare de Préaulard.
Rangeant son livre et prenant son sac à dos de cuir, elle descendit du train et huma l'air ambiant. Hum! L'air était beaucoup plus pur et sain qu'à New-York et la rouquine demeura quelques minutes à prendre l'air comme ça, juste pour le plaisir de retrouver son monde. Après quelques instants passés à ne rien faire d'autre que de humer l'air du jour, elle prit le chemin qui menait à Poudlard. Elle savait bien qu'elle y retrouverait Tari et Kritos qui, eux aussi, étaient revenus à l'école. Leur deuxième année allait commencer dans une semaine et la jeune femme avait maintenant presque 17 ans.

Elle avait communiqué avec ses amis tout l'été. Le jeune couple avait passé l'été ensemble et quelques mots écrits dans les lettres de Tari lui laissait à penser que tout n'allait pas bien entre eux…du moins, de son côté à elle. Elle avait écrit quelques fois à Leroy également et Déforaugue, bien sûr. Les deux jeunes hommes se portaient bien et la rouquine avait très hâte de les retrouver, ils lui avaient manqué.
Leroy était chez lui alors qu'elle avait appris que Défo ne reprenait pas l'école. Il s'était fait engager par le Ministère de la magie, plus précisément à l'Hôpital Ste-mangouste.  Il ne ferait pas sa 7ième année, ce qui l'avait rendue triste. Elle avait pleuré longuement sachant qu'elle ne le reverrait plus autant qu'avant, mais bon, il fallait bien qu'elle s'y fasse. De toute façon, il était toujours avec Miadalla,  alors elle avait fermé son cœur à double tour pour ne pas souffrir inutilement. Elle avait espéré, bien à tort, que ce sentiment se serait dissipé durant l'été et l'éloignement, mais il n'en était rien.

Elle marchait tranquillement sur la route quand elle sentit quelque chose dans son cou la chatouiller. Avec un petit rire doux, elle dit à son petit perroquet:

«Inis!!! Arrête!! Tu as mangé voilà quelques heures seulement, ne me dis pas que tu as déjà faim?»

Elle passa sa main sur son épaule et le petit volatile se percha aussitôt sur ses doigts. La rouquine fouilla dans sa poche pour y ressortir quelques graines et décida de s'asseoir un peu par terre afin de parfaire un peu l'éducation de son animal messager. Une  fois bien installée contre le mur de pierre menant à Poudlard, elle caressa longuement son volatile et lui fit miroiter des friandises, ce qui lui assuraient normalement l'obéissance de son animal. Elle avait appris à Inis deux choses des plus importantes. Le courrier normal et le courrier urgent. Elle y avait passé tout l'été, mais cela avait porté  fruits. Son oiseau était très intelligent. Elle lui avait appris,  grâce à deux petites musiques chanter, l'une d'elle signifiant le courrier normal et l'autre, le courrier urgent.

Elle le fit s'envoler, siffla la musique du courrier normal et le volatile s'approcha tranquillement et vint se poser sur la main de Chanty, attendant la missive.

«C'est très bien Inis, bon travail.» Elle lui donna une friandise pour le récompenser de son boulot et le fit s'envoler une nouvelle fois.
Elle siffla, cette fois, la musique du courrier urgent. Aussitôt, le volatile arriva à toute allure et se posa sur son épaule en trépignant de ses petites pattes, prêt à s'envoler une fois la missive donnée. La rouquine le félicita et tendit la main pour qu'il puisse venir sur ses doigts.



«Excellent Inis», dit-elle en le caressant et en lui donnant sa friandise. Elle remit son perroquet miniature sur son épaule et il alla de suite se nicher dans son cou avec, comme couverture, les cheveux de Chanty.
Lorsque Thybalt, le Serpentard qu'elle n'appréciait pas vraiment, arriva avec son harfang, elle n'en fit pas grand cas, le saluant seulement de la tête. Le harfang de Thybalt, qui voletait au dessus de son maître l'air de rien, changea en une fraction de seconde son attitude. Il fila en piqué vers Chanty et, avant que quiconque ne comprenne son intention, il avait déjà refermé ses serres sur le cou de sa victime, le perroquet de la jeune rousse, griffant, au passage, la joue de cette dernière. Tout à coup, elle entendit un cri…

«….NON!!!!!!»

Le cri perçant du rapace de Thybalt fondant sur Chanty sortit le jeune Serpentard de sa rêverie. Mais à peine avait-il entrouvert la bouche, avant même que le moindre son ne puisse en sortir, son Harfang s'éloignait déjà dans les airs avec le perroquet coloré entre les serres, allant se poser sur un des murets de pierre du chemin. La Gryffondor s'écria, paniqué.

«Inis, ho! Non!...Thybalt!... Ton hibou!!!!»

Il ne dut pas comprendre ce qu'avait fait son volatile, car le vert et argent se rua sur la rouquine, pensant peut-être que son animal lui avait volé un bijou ou quoi que ce soit d'autre. Il ne se doutait pas qu'il s'agissait en réalité du perroquet de la jeune femme et qu'il servait de petit déjeuner à son rapace.

«Est-ce que ça va ?», lança-t-il d'une voix un peu blême, s'inquiétant de savoir si l'oiseau n'avait pas blessé la jeune rousse.

Eh bien, oui, il l'avait blessé au visage ce maudit rapace, mais lorsque Chanty reprit ses esprits, après la stupeur d'avoir vu Inis être proie du harfang, elle repoussa Thybalt furieusement et se releva tout en prenant sa baguette. Elle pointa rapidement l'oiseau agresseur et lança un Vera Verto sur lui afin de le transformer en verre à pied et qu'il lâche son petit perroquet innocent. En aucun cas elle ne voulait faire de mal au harfang. Après tout, il ne faisait que ce qu'il avait à faire et il était clair que le jeune homme l'avait très mal éduqué. Mais elle voulait seulement lui faire lâcher prise.

Mais c'était sans compter sur la réaction du stupide Serpentard qui croyait que la jeune femme s'en prenait à son oiseau sans raisons apparentes. Il lui donna une poussée et le sort fut dévié de son objectif premier.
À ce moment, un jeune homme arriva comme la rouquine lançait le sort tout en se faisant pousser par Thybalt.

« Mais qu’est-ce qu’il se passe ! », maugréa-t-il.

Non seulement le sort bifurqua du harfang, mais il atterrit sur… sur….oh non! Oh! Non! Tabris! Merde! Il ne manquait plus que ça! L'autre Serpentard, qui n'était jamais bien loin de Thybalt, reçut le sort…enfin la moitié du sort, et ses jambes et ses hanches furent transformées en demi-verre à pied. Quel bordel!

Elle se passa la main dans les cheveux et le cou, et en ressortit tachée de sang. Trop choquée, elle regardait sa main avec un air ahuri et regardait le hibou du vert et argent grignoter son perroquet. Les larmes aux yeux, impuissante, elle ne pensa même pas à aller vers Tabris pour voir si ça allait.

Thybalt regardait d'un air affolé vers sa chouette et, lorsqu'il vit que son harfang n'avait rien, soupira de soulagement sans aucune pitié pour Inis qui criait de douleur sous les coups de bec du rapace. Et soudainement, comme si  Chanty venait de faire le pire des affronts à son volatile, le visage de Thybalt vira au rouge et il se mit à hurler contre la jeune fille dans sa langue natale, le polonais, probablement des insultes qu'elle ne comprit pas sur le coup, mais sa tirade se termina en Français et, cela, elle l'enregistra très bien.

 «Espèce de grande conne de moldue à moitié infirme!»

Et ce ne fut pas tout, Chanty le vit sortir un couteau suisse magique de sa poche et se ruer vers elle.

Tellement saisie par l'injustice des évènements, où il semblait l'accuser de tous les maux alors que c'était sa saleté de rapace qui s'en était prise à son perroquet et qui l'avait blessé par la même occasion, elle n'eut aucune réaction, si ce n'était de Tabris qui, heureusement, avait retrouvé sa forme normale en se lançant le contre-sort. Il fut debout en un instant et empoigna le Serpentard qui avait complètement perdu l'esprit, il l'aurait poignardé tout bonnement.


Thybalt stoppa net sous l'emprise du grand Serpentard et tout à coup offrit ses excuses….au jeune homme.

«Je suis désolé Tabris... Je... Elle allait tuer Łączącej cette... folle ! Je m'excuse que tu te sois pris un...dommage collatéral.», articula-t-il. Et elle, là-dedans? Rien, pas une once de remords devant ce qu'il avait failli lui faire, aucune excuse pour son oiseau qui criait toujours et Chanty, en larmes, spectatrice de ce carnage gratuit, ne pouvait rien pour lui.
Le grand aux cheveux mauves se détourna de son copain de maison et courut vers le rapace qui s'était posé sur le muret et lui arracha le petit perroquet, qui avait cessé de crier. Le prenant doucement dans ses mains, il revint vers la rouquine et lui remit un Inis flasque et ensanglanté.

« Désolé… je crois qu’il a été un peu grignoté sur les bords ! C’est triste ! », s'exclama-t-il. « Mais peut-être que tu arriveras à le sauver si tu l’emmènes à Hagrid, qui sait ! » Chanty ne pouvait articuler aucune parole ni aucun son. Tout ce qui repassait dans sa tête, c'était le *un peu grignoté* prononcé par le garçon. Les Serpentard n'avaient donc aucun cœur?


Elle revint à elle et, sans plus se préoccuper des deux garçons, elle se mit à courir vers la cabane d'Hagrid…

dimanche 17 juin 2012

☼Le temps des vacances.☼



Enfin, sa première année était terminée. Chanty se trouvait dans la grande salle en compagnie de Déforaugue, Leroy, Taris, Kritos, Camille et quelques autres, dont Miadalla qui se trouvait entre Défo et Satanel,  et Alana, qui  était plus vieille. La cérémonie étant terminée, la petite bande d'amis des différentes maisons s'était regroupée avant de partir en vacances.  Tari et Kritos discutaient bien sérieusement entre eux et tout n'avait pas l'air d'aller au mieux pour eux, mais la rouquine ne les dérangea pas. Ses deux amis passaient l'été ensemble dans leur famille. Les jolies oreilles de chats de Kritos frétillaient et les oreilles pointues d'elfes de Tari bougeaient gaiement à contre-sens. La rouquine les trouvait  géniaux. Ils avaient été d'une aide précieuse cette année pour l'aider à s'adapter à la vie de sorcière et, même s'ils étaient de quatre ans plus jeune qu'elle, elle les adorait déjà. Ils étaient comme la petite sœur et le petit frère qu'elle n'avait pas. Ils finirent par se lever et vinrent dire au revoir. La rouquine se leva et les serra dans ses bras.

«Oh! Vous allez me manquer cet été, passez de bonnes vacances et rapportez-moi un petit souvenir à la rentrée.»

Comme un vieux couple, ils répondirent en même temps et la même chose, ce qui les fit tous rire.

«Promis Chanty». Et Tari ajouta, après le petit instant d'hilarité: «Et toi, rapporte-moi quelque chose de la collection de ta mère.»

«Promis, je ne t'oublierai  pas, maman sera enchantée de savoir qu'une jolie sorcière s'intéresse à ses créations.»

Les deux amoureux quittèrent la grande salle et Chanty se rassit, faisant face à Déforaugue, Miadalla et Satanel. Leroy avait suivi le petit échange avec un sourire moqueur.

«Promis, maman sera enchantée que les sorciers s'intéressent à ses collections» Il la taquinait et la petite rousse lui donna un petit coup de coude avec son bras plus court.

«Oh! Ça va! Arrête de te moquer de moi, je suis de sang mêlé et tu n'y peux rien, et je n'ai dit que la vérité, ma mère ne vient jamais ici, elle n'a pas le temps alors de voir que ses œuvres traverseront la…frontière la ravira.»

Leroy éclata alors de rire. «Arrête, je te taquine voyons.» Il lui ébouriffa les cheveux comme à une gamine.

Étrangement, le grand blond Serpentard la considérait un peu hautainement mais, en même temps, ils avaient appris à se connaître et, au final, Chanty et lui s'entendaient plutôt bien, malgré  son ventre qui la travaillait à chaque fois qu'elle le voyait. Était-elle amoureuse? Elle ne le croyait pas, pensa-t-elle avec un petit regard vers son jumeau capillaire, mais le jeune homme la fascinait. Elle ne savait pas grand-chose de lui, il ne se livrait pas beaucoup, mais la jeune femme respectait cela et, au fond, elle n'avait pas besoin d'en savoir plus.

À ce moment, Tabris et Thybalt arrivèrent à leur table et se mirent derrière Leroy et elle. Chanty se retourna légèrement, mais assez pour voir le regard dédaigneux de Tabris et celui hautain de Thybalt. Décidément, ces deux-là, elle avait bien de la difficulté à endurer leurs airs supérieurs. Durant toute l'année, elle s'était disputée la première place en classe avec le Serpentard, qui passait son temps à regarder son bras avec un air  qu'elle n'était pas capable de définir, et ayant toujours une jolie réplique à faire en classe afin de l'abaisser devant les autres. Et Tabris, qui était plus avancé, la méprisait pour elle ne savait trop pourquoi. Elle le lui rendait bien alors, ayant moulé son comportement au sien. Bien sûr, ils étaient là pour ramener Leroy dans le droit chemin, c'est-à-dire avec sa bande de Serpentard. Celui-ci se leva et se tourna vers la rouquine, qui resta assise.

«Bonnes vacances, Gyffondor!» Puis, il disparut avec les deux autres. 
Chanty en vacance


La Jeune femme soupira et se retourna. Il ne restait que Défaurogue, Miadalla et Satanel, qui n'étaient pas partis avec ses amis Serpentard. Chanty se demandait bien pourquoi d'ailleurs, mais le garçon à l'air sombre ne semblait pas avoir envie de les suivre. Le jeune homme aux cheveux longs, rouges avec des yeux violets, était un peu trop étrange pour la Gryffondor. Pas qu'elle en avait peur ni qu'elle ne l'appréciait pas, mais, il ne l'attirait pas. En fait, elle voyait plutôt Miadalla et lui se lancer d'étranges regards que la petite rousse ne prit pas le temps d'analyser, car son cœur venait de faire un petit bon. Son jumeau capillaire venait de lui parler.

«Et toi, Chanty, que fais-tu de tes vacances?»
                                                                                               
«Oh! Moi, je retourne à New-York avec ma mère, je vais l'aider à terminer sa nouvelle collection et assister au défilé.» Elle eut un petit rire doux et grave. « Je vais sûrement revenir avec une garde-robe entièrement nouvelle pour cette année.»

Lui aussi, elle avait appris à le connaître, et son cœur flanchait à chaque fois qu'elle se retrouvait en sa présence. Heureusement, elle avait appris à camoufler ses rougeurs en baissant la tête, sa lourde chevelure rousse lui cachant le visage. Elle devrait fermer son cœur, car le rouquin n'avait de yeux que pour sa petite amie Miadalla.
Tant pis, il faudrait bien qu'elle s'y fasse et, après tout, ils étaient quand même devenus de très bons amis.
Il sourit à ses paroles et la taquina gentiment.

«Hé! Bien, j'espère que ta mère changera un peu ta mode…» Il lui tira la langue. Il était vrai qu'il ne s'en cachait pas. Sa garde-robe médiévale, il ne la trouvait pas très classe.

Chanty se mit à rire gaiement, mais l'heure était venue de partir, son père l'attendait aux portes du parc de l'école et, malgré qu'elle n'avait pas très envie de mettre de la distance entre son ami et elle, elle devait partir.
Elle se leva avec un soupir, mais répondit tout de même avec un sourire.

«Hé! Bien! Je dirai à ma mère que tu apprécies beaucoup ses créations.»

Elle lui fit un petit clin d'œil et il se leva, prit appui sur la table de sa main et  vint lui faire la bise sur les deux joues.

«Passe de belles vacances, Chanty», dit-il avec un sourire.

«Toi aussi, Défo», répondit-elle en fermant les yeux un instant.

Elle prit son petit sac à dos, se le mit sur l'épaule et elle quitta la grande salle sans un regard en arrière. Dans sa précipitation, elle n'avait rien dit à Satanel, ni à Miadalla.

mercredi 30 mai 2012

☼Le Balai☼



Une bonne partie de l'année scolaire était déjà passée et l'attaque de la mangemort était loin derrière. Chanty se faisait assez facilement à la vie de sorcier, malgré son âge avancé et avait un petit groupe de classe composé de Tari et kritos, qui formaient un couple, déjà malgré leur bas âges. Un bon après midi ou il faisait un soleil magnifique, ils furent conduis par Vikingligr Veldi au stade de Quidditch pour un cours de vol sur balai. La petite rousse était très excitée par ce cours, ayant attendu très longtemps pour enfin volée sur un balai. Malgré quelques appréhensions, elle avait suivit le groupe de son pas chaloupé et dansant, et vêtue de sa robe de sorcier au couleur de sa maison. Arrivés au stade de Quidditch, les élèves s'assirent en cercle autour de l'enseignant. Celui-ci  se plaça au centre du petit groupe d'élève et se présenta, avec un fort accent russe.

«Dâ, maintenant que vous êtes tous plus ou moins prrésents,  nous allons fairre les prrésentations. »

L'homme baraqué retira une des manches de son manteau de fourrure, beaucoup trop chaud pour la saison, de l'avis de la jeune femme rousse, et déharnacha le balai qui était dissimulé dans son dos. Le manche tout en argent tournoya et vint délicatement trouver sa place au sol, devant le bulgare qui s'assit en tailleur avec ses élèves. Pour la gryffondor, cela le rendait beaucoup plus abordable qu'à son arrivé, car il fallait dire qu'elle était très intimidée  par le grand homme.

«Je me nomme Vikingligr Veldi, je suis votrre prrofesseur de vol sur balai. J'ai effectué une carrière en quidditch avant de fairre du balai acrrobatique. Je trravaille actuellement au ministèrre de la magie comme dirrecteur de déparrtement des sporrts et trransporrts magiques. Comme vous l'aurrez rremarrqué je n'ai pas fait ma scolarrité à Poudlarrd mais à Durrmstang, je serrais donc intrransigeant surr la rréglementation du collège.» Annonça-t-il avec un accent caractéristique des pays du nord.

"C'est donc à vous de vous prrésentés, les uns aprrès les autrres qu'importe l'orrdrre. Je vous écoute.»
Chanty, l'écouta, ou plutôt bu littéralement ses paroles et certains se présentèrent avant elle. La plupart lui était sympathique, mais pour une raison qu'elle ne s'expliquait pas, Thybalt  ne faisait pas partit des sympa à ses yeux. Elle le trouvait hautain, même à son âge et lorsqu'il se présenta, arborant de façon pédante et supérieur son rang et mettant bien l'accent…sur son… non accent de son langage, comme pour se montré supérieur à l'enseignant.

«Bonjour, je m'appelle Thybalt Wojewodski, je viens de Województwo wielkopolskie situé au centre-ouest de la Pologne et j'ai 11 ans.»

C'eut le don d'irritée la jeune fille, certes, le jeune serpentard était ce qu'il était, et la rouquine également, alors elle décida de simplement l'ignoré superbement. Après tout, on ne pouvait s'entendre avec tout le monde…
Elle attendit qu'il en ait terminé avec sa présentation et prit la parole, d'un ton enjouée.

«Bonjour Monsieur,  je suis Chanty, Chanty bopassant, je suis Gryffondor, et pour ceux à qui je ne l'ai pas déjà montrée...»

La jeune fille regarda ses amis...pour la plupart déjà au courant…

«j'ai un bras plus court que l'autre...» Elle releva sa manche gauche pour révéler son bras de 15 cm plus court...

«je préférais vous le montrée à tous afin d'éviter les regards en coin, de pitié ou autres de ce genre. Je n'en ai pas de complexe, je vis avec et je ne sais pas pourquoi il est comme ca, mais, même si je suis très heureuse d'apprendre à volée professeur, j'ai quelques appréhensions face à ce handicap.»

Chanty disait tout cela avec le sourire de quelqu'un qui s'en moque, mais au fond, elle en était un peu gênée.

«Enfin voilà, j'adore le Quiddich, mais je ne peux pas en jouer, à cause de mon bras…mais au moins, pouvoir volée me remplirais de joie. » Et la jeune fille termina son monologue de cette façon abrupte, comme se rendant compte qu'elle était pipelette. Elle écouta avec attention les autres se présentés et elle pu  ainsi apprendre le nom de bien des élèves dont elle n'avait pas pu faire connaissance durant l'année.

Le professeur Veldi commença le cours de vol sur balai avec entrain, mais l'on pouvait voir que son expérience n'était pas que théorique. Il savait ou il s'en allait, des règlementations en passant par les marques de balai et le Quidditch bien évidemment.
La rouquine buvait ses paroles, concentrée sur le cours, elle prenait beaucoup de notes et faisait de petits dessins sur son parchemin avec sa plume toute neuve.

Une fois la théorie effectuée, vint le temps de passée à la pratique. Chanty se leva debout comme les autres élèves et son cœur se mit à cogner dans sa poitrine. Elle était nerveuse. Son bras allait-il lui occasionné des problèmes? Serait-elle à la hauteur du professeur et de son enseignement?

L'enseignant se mit de bout et la rouquine le vit prendre un sac minuscule et y plongé la main. Elle en ressortit avec plusieurs balais…des brossdurs, de la jeune fille pu reconnaître assez facilement, et à l'aide d'un amplificatum, les fit venir à grandeur normal pour la suite du cours. La première année comment alors à tremblée d'appréhension, elle avait peur.
Ceci n'échappa pas à Vickingligr et il vint prendre la petite rousse à part.

«Mademoiselle Bopassant, je sens que vous êtes trrès nerrveuse pourr  votrre prremier vol, rrespirrez calmement et prrenez le temps de vous adaptée à votrre balai, trrouver  votrre équilibrre avec votrre brras et vous verrrez, tout irras bien. Vous maitrriserez peut-êtrre votrre balai aprrès tout les autrres, mais vous y arrriverez.» Dit-il, ayant posé sa main sur l'épaule de la jeune femme.
«Merci professeur, je vais faire cela.» Dit celle-ci d'une voix tremblante.
Terrain de Quidditch


Certes, elle était très excitée de ce cours, mais avec raison, elle avait beaucoup d'appréhensions. Mais prenant son courage  à deux mains, elle s'empara d'un balai et s'éloigna légèrement des autres afin de travaillée tranquille et de ce concentrée sur son équilibre.
L'enseignant commença par leur parlé de l'activation de son balai, ce que maitrisa rapidement la rouquine. Mais elle jetait  souvent des œillades autour d'elle et constatait que la plupart de ses amis avaient réussit encore mieux qu'elle. Pas facile à prendre pour son orgueil, sachant qu'elle avait tout de même  quatre ans de plus qu'eux. Mais elle repoussa ses mauvais sentiments et continua sans plus regardée personne.
Malheureusement, elle avait encore des oreilles pour entendre et ce qu'elle entendit derrière elle avec des gloussements  de rire.
«Tu pense qu'elle va s'en sortir l'handicapée? Regardons-la pour la voir se fendre la gueule, on va se marrés un peu.»
À ses paroles, Chanty se retourna d'un trait devant ces méchancetés  gratuites et stupides. Un évènement étrange surgit alors,  chez la jeune femme, une colère monta en elle et allez savoir pourquoi cela se passa. Peut-être la rage mêlée au stress, peut-être un premier sentiment de complexe, de honte allez savoir. La chevelure de la rouquine devint plus sombre jusqu'à devenir d'un noir corbeau et ses beaux yeux émeraude  devinrent aussi gris et froid que l'acier. Bien sur, elle ne s'en rendit pas compte et le regard que les autres lui lancèrent n'arrangea pas le complexe naissant de la jeune femme.
Elle serra les dents jusqu'à ce qu'elles grincent et lança un regard de reproche au deux Serpentards. Elle attribuait les coups d'œil des élèves, à son bras plus court, n'ayant toujours pas vue sa transformation. Cela n'était jamais arrivé avant, et personnes n'avait osé être aussi mesquin envers la gryffondor. Celle-ci se recula encore plus loin, mais plutôt que de fondre en larme, elle fut encore plus déterminée à réussir son premier vol sur balai.
Ne se préoccupant plus des autres, ayant maîtrisée le levé de son engin, Chanty pu enfin enfourchée sa monture. Oh! Quelle  sensation! Elle n'était même pas encore en vol, qu'elle pouvait sentir un début de liberté se répandre en elle. Avec entrain, laissant les tordus à leur rigolade stupide, elle pratiqua ce que lui avait dit Veldi. Son bras plus court posa effectivement des problèmes au départ, car elle peina à trouvée son équilibre, mais après quelques essaies infructueux, elle fini par y arrivée et flottée librement au-dessus du sol durant quelques secondes en premier, puis un peu plus à chaque essaies. Son visage rayonnait, elle avait enfin réussit, ses pieds ne touchaient plus terre. Heureuse d'avoir réussit, elle ne vit pas ses cheveux ainsi que ses yeux, redevenir normaux, ne vit pas non plus, les élèves la regardés encore une fois étrangement. 
Balai de sorcier


«BRRavo Miss Bopassant, vous avez réussit avant cerrtains de vos camarrades.» Dit-il à la jeune femme. S'il avait entendu les connards parlés tout à l'heure? Elle n'en savait rien et ne regarda pas si ce qu'elle pensait était vrai ou pas. Concentrée seulement sur son objectif, elle se remit au travail. Cette fois, elle avait l'autorisation de l'enseignant de voler à un mètre du sol et de se baladée autour du terrain.
Grisée par sa réussite première, elle leva légèrement le manche de son balai, qui prit de l'altitude pour atteindre un mètre au-dessus du gazon qui recouvrait le stade de Quidditch.
Ça y est, elle volait…elle volait…! Oh! Quelle joie elle ressentait là! Faisant le tour du terrain, toujours à un mètre du sol, elle passa tout près de Tari et kritos, et elle leur fit un petit signe de tête, toute à sa joie de sentir le vent contre son visage. Ceux-ci  rirent en la voyant passé comme ça et répondirent presque en même temps à son salut.

Après quelques tours, grisants et rafraichissants, Chanty se posa au sol, un peu maladroitement, et c'est avec fierté qu'elle vint vers le professeur Veldi, et lui tendit son balai avec un sourire fendu jusqu'aux  oreilles.

«Brravo jeune fille, malgré votre petit soucis, vous avez réussit brillamment aujourd'hui…Allez portée votre balai sur le gazon derrière moi, merci de l'avoir ramenée.»

«Merci professeur, il doit être fantastique de jouer au Quidditch n'est-ce pas? »
«Oui, mes années passées surr le terrrain ont été mes meilleurrs années soyez-en cerrtaines.»

Avec un regard rêveur, se voyant déjà jouer au Quidditch malgré son bras, elle alla déposée son balai avec les autres derrière le professeur. Il y en avait plusieurs déjà de revenus, mais beaucoup n'étaient toujours pas de retour, et la rouquine ne vit pas non plus les deux Serpentards…se crasher lamentablement au sol.

jeudi 3 mai 2012

☼Dure réalité☼




Chanty discutait avec Tari, Kritos, Cassandra, Miadalla et Déforaugue, tout en mangeant le bon repas que les elfes de maison avaient fait apparaître comme par magie. Enfin! Pas comme par magie mais belle et bien par magie. Les rires fusaient de part et d'autre de la grande salle et tous attendaient le début de la cérémonie avec fébrilité, surtout pour les premières  années. Elle revit le garçon aux cheveux vert…Tabris, si elle se souvenait bien, Leroy ne semblait pas là, ce qui la déçut quelques secondes, elle avait bien appréciée le jeune homme. La porte s'ouvrit et Rusard, le concierge de l'école, entra avec des retardataires, qui s'avancèrent vers la table des professeurs. Le choixpeau fut de nouveau sollicité, mais le seul nom qu'elle retenue, et elle ne su trop pourquoi, fut celui de Thybalt Wojewodski. Un Serpentard de plus, sélectionné par le tissu usé, et un autre jeune nouveau Serpentard du nom de Satanel Sadam, un nom presque démoniaque selon la jeune rouquine. Ce dernier attira plus son attention, durant quelques secondes et les autres personnes répartit, pas du tout.
Déforaugue Conficius Waller



La rouquine détourna la tête, oubliant ces noms, et elle continua sa discussion avec Déforaugue. Elle appréciait beaucoup l'ancien préfet, comme elle avait apprit,  parmi les discussions animées. Elle l'observait souvent, faisant tout de même attention à ce que ce ne soit pas trop visible. Miadalla, à ses côté était quelques peu distante mais répondait gentiment aux questions qui fusaient de pars et d'autres mais elle semblait avoir les pensées ailleurs, et même son regard n'était pas pour la table des Gryffons, mais plutôt vers celle des verts et argents.

«Alors, comme ça, tu viens d'arrivée, c'est tout de même étrange, tu as plus que 11 ans ça c'est sur.» Lui disait Déforaugue.

Chanty rougie mais lui répondit en souriant.

«J'ai 15 ans, 16 le mois prochain, mes parents et moi, avons décidés que je ferais mes études moldu avant de venir à Poudlard. Avec l'accord et l'aide de Dumbledore et du gouvernement moldu, j'ai pu passée mes années plus rapidement et me voilà! Dans ce monde magique et magnifique avec aucune connaissance à part des contes fantastiques de mon père.»

Le rouquin se mit à rire et vit tout de même la jeune fille cacher son bras gauche plus court, mais il ne fit aucun commentaire. Pour sa part, Chanty, toujours émerveillée, se mit à rêvassée avec un sourire sur ses lèvres, une assiette de raisin et fromage devant elle. Regardant autour de la grande salle, elle vit arrivée Leroy et elle le salua de la main, mais ne se leva pas pour aller lui parler, la timidité l'arrêtait encore très souvent dans ses relations interpersonnelle, mais elle reçut tout de même un sourire en coin de la part du blond, avant qu'il ne retrouve sa table. Ah! Comme la vie était belle.

Malheureusement, la dure réalité allait bientôt cogner à la porte de sa petite vie bien rangée et pleine de naïveté.
La porte de la grande salle s'ouvrit et une silhouette presque glissante se profila à l'intérieur. À première vue, la personne sous longue robe de sorcier, était une femme, mais la rouquine ne pu le confirmée que lorsque celle-ci l'enleva. C'était bel et bien une femme, d'une beauté sombre et inquiétante. Elle semblait voler sur le sol plutôt que marchée et l'effet était des plus étrange.
Ce qui se passa ensuite, la nouvelle Gryffondor ne le su pas trop exactement, prise dans le tourbillon qui s'ensuivit.
Un Serpentard aux cheveux verts se leva lentement de son banc, les mains appuyées très fortement contre le bois de sa table. Il semblait  au bord du  malaise, très pâle et en sueur.
Tabris Lahar



« C’est un Mangemort ! »

Il semblait parlé malgré lui, comme en transe, et il plaqua sa main sur sa bouche comme pour s’empêcher de poursuivre, mais il continua à crié contre la femme mystérieuse, comme s'il ne se possédait plus.

«Siona Spencer ! C’est un Mangemort, je le sais ! Je l’ai vu ! … aïe… » A ce moment, il se prit  la tête, soufrant visiblement énormément au niveau de ses tempes, haletant. Il passa sa main sur sa gorge, comme craignant de perdre la tête, et encore une fois, il ne put s’empêcher de poursuivre.

«J’ai des preuves, des tas de preuves ! C’est une Legilimen, elle porte la marque des ténèbres sur son bras ! »

Soudain, il sembla reprendre ses esprits et la maitrise de ses mouvements. Il renversa la table sur laquelle il était assis avec ses camarades pour les protéger de ce qui risquait de suivre. Et il avait eu raison, car la femme en question se décapuchonna et jeta sa robe de sorcier par terre, baguette en main et se tourna vers le Serpentard.
Siona Spencer



« Petit impertinent ! Comment ossez-vous accusser une chef de ssecssion ? Vous croyez que le Minisstre manque à sse point de jugement ? Vous pourriez être gravement puni pour une telle déclarassion …»

Comme joignant le geste à la parole, elle leva sa baguette, la pointa vers le fautif, se disant que la table revolerait en un rien de temps s’il ne retirait pas ses paroles. Pendant ce temps, un homme assied à la table des professeurs se leva, baguette en main également et lança un sort sur la dame à l'accent de serpent. La manche de chemise de celle-ci se releva toute seule, et la marque des ténèbres fut bien visible de tous.

La suite, Chanty ne s'en souvient très bien. Déforaugue s'était levé, les plus vieux également. Pour sa part, la rouquine était scotchée, ne sachant quoi faire, la peur au ventre, et fini par carrément se tiré par terre, contre le mur, observant d'un air ahuri la scène qui se déroulait devant elle. 
Leroy McFilan



Les sorts fusaient de partout, contre la femme mangemort, mais elle réussissait à presque tous les évités, les renvoyées avec une facilité déconcertante. Elle frappait durement, professeurs, élèves, tout ceux qui se trouvait sur son passage.
Elle semblait décidée à en finir avec les vermisseaux qu'elle avait devant elle et dont elle haïssait. Son visage était froid une joie jouissive et cruelle se profilait sur son visage à chaque fois qu'une personne tombait au sol, inconscient, blessé et meurtrit.
Les professeurs n'étaient pas assez forts pour la femme mangemort, les élèves faisaient ce qu'ils pouvaient, mais elle tenait bon. Déforaugue, Tabris et Leroy lançaient des sorts, se prirent des doloris, le cahot total régnait dans la grande salle. Miadalla s'était ruée sur les blessée avec quelques autres, mais la rouquine était tétanisé, incapable de faire face si vite à la cruauté du monde sorcier.

Puis…tout fut fini…le silence se fit dans la grande pièce et Chanty n'entendit plus rien. Lorsqu'elle ouvrit ses émeraudes, il n'y avait que désolation, mais la cruelle femme avait été maîtrisée. La rouquine éclata en sanglot.

mercredi 4 avril 2012

☼Destinée☼



Chanty était là, devant la porte des grilles du parc. Elle admirait, ayant laissée les autres prendre un peu d'avance, le paysage, heureuse comme jamais elle ne l'avait été jusque là. Sa longue chevelure flottait dans la brise légère, ses émeraudes brillaient comme les étoiles dans un ciel sans nuages.
La vie avait été plutôt douce avec elle jusque là, comme pour se faire pardonnée de lui avoir donnée un bras plus court et un peu de poids en trop, mais elle ne se souciait pas vraiment de cela. Pour le moment, elle savourait. Elle était plutôt jolie sans être un canon de beauté et sa joie de vivre pardonnait ses petits défauts.

Regardant toujours, béatement, les grilles du château, ou se passerait ses 7 prochaines années scolaires et ou elle deviendrait, avec un peu de chance, une bonne sorcière. Certes, la rouquine était un peut surexcitée pour une jeune femme de son âge, mais, elle avait grandit choyée de ses parents, dans un cocon, un peu éloignée des autres qui  trouvait la famille Bopassant plutôt étrange. Mais elle ne se souciait pas de tout cela non plus, elle avait aimée sa façon de vivre et les contes magique que son père lui racontait, avait comblée son enfance et son adolescence, et elle n'avait jamais souffert de solitude.
Quelques secondes après que son dos fut étrangement frôlé par quelque chose ou quelqu'un, un jeune homme la dépassa rapidement. Au dernier moment, il tourna son visage, et un sourire malicieux aux lèvres, il lui adressa un clin d'œil taquin et continua sa route sans plus attendre, il disparu au croisement du chemin. Chanty resta immobile quelques secondes et réalisa que Leroy venait de passée.

«Bonjour Leroy!!» Trop tard, il était disparut, elle n'avait pas réagit à temps. «Au-revoir Leroy!!»Elle était en train de se dire qu'il faudrait bien qu'elle y aille lorsqu'elle entendit dans son dos.

«Bonjour, Si tu es nouvelle je te conseille de passer sous le choixpeau. Tu verras c'est une veille paillasse au milieu de la grande salle. Met le sur ta tête et parle lui, il te répartira pour l'année scolaire prochaine.»

La rouquine se retourna vers la voix qui s'était adressée à elle et son cœur rata un battement, pour repartir à toute vitesse. Elle resta saisie durant plusieurs secondes et se secoua.*Mais enfin réagit bon sang, il va te prendre pour une simple d'esprit*
Elle fini par sourire. Devant elle se trouvait un garçon d'environ le même âge qu'elle, tout aussi roux qu'elle et avec des yeux tout aussi émeraude qu'elle. Pour un peut, ils auraient pu passée pour frère et sœur. Mais son cœur lui disait bien autre chose.  Il mesurait environ 1.80m au jugée de la jeune femme, car elle devait levée la tête pour le regarder. Bien coiffé, rasé de près, il portait une cravate rouge et or, qu'elle reconnue comme étant celle de la maison des gryffondor. Son père avait conservé la sienne et elle l'avait essayée souvent devant un miroir, histoire de voir comment elle serait avec ces couleurs.
Mais le plus étrange, était le tableau apporté par le rouquin. Un joli bébé, une fillette d'environ un an, dormait sur sa poitrine et bien confortablement installée sur le bras du jeune homme. L'image était ravissante et Chanty sourit devant cette scène. Mais son cœur s'emplit de déception en remarquant la jeune fille blonde qui l'accompagnait. Ils se tenaient par la main, et la jeune femme crue que c'était une petite famille…bien jeune, mais tout de même pas impossible. Elle refoula ses sentiments, qu'elle n'était pas encore capable d'analysée et se présenta son sourire revenue sur ses lèvres.

« Bonjour, je suis Chanty, oui je suis nouvelle, je me préparais justement à aller dans la grande salle, la cérémonie va surement commencée bientôt»

Dessin de l'artiste Loïsh
                                                   



«Bah! Viens avec nous, c'est justement là que nous allons.» Dit le grand roux. Ce qu'elle accepta, le rouge aux joues. Celui-ci, lâcha la main de sa compagne et la tendit vers la nouvelle. «Au fait, Déforaugue, elle c'est Miadalla et cette jolie jeune fille c'est Shawna, mais on l'appelle Sha.»  Ils reprirent le chemin vers le château et Chanty, en se retournant vers les grilles, se prit le pied dans un nid de poule et faillit tombée. Elle se rattrapa juste à temps, mais elle devint cramoisie, cachant son bras plus court qui était partit en l'air en recherche d'équilibre. Ce qu'elle était maladroite, une vraie catastrophe ambulante.
Ils marchaient lentement, comme en accord, afin de ne pas réveillé la petite qui dormait paisiblement en suçant son pouce. Elle se décida à reprendre la parole. «Merci beaucoup de m'accompagnée, vous avez une belles famille, votre petite fille est très jolie.»

Le jeune homme roux sembla fort gêné et piqua un fard. «Ha! Mais! Ce... ce n'est pas ce que tu crois» Bredouilla t'il, en regardant tour à tour la blonde qui ne devait pas avoir quinze ans et la jeune fille qui semblait connaitre Leroy.

«Sha est ma filleule. Sa mère est occupée alors on la garde. Tu aimerais entrer dans une maison en particulier?" Profita t'il pour changer de sujet. La rouquine avait bien vue la rougeur sur le visage du grand roux, ce qu'elle trouva mignon comme tout. «Elle est superbe cette petite, et j'aimerais bien être à Gryffondor…comme mon père» s'empressa t'elle d'ajoutée, incapable de s'avouée que jusque voilà quelques minutes encore, sa maison lui importait peu.

Ils discutèrent ainsi durant le trajet jusqu'aux portes du château et une fois devant, la rouquine commença à être nerveuse. Jetant un regard à la dérobée au couple, elle ouvrit la porte du château, la tint pour laisser passée Déforaugue et Miadalla et entra derrière eux, tout à coup, très intimidé. Ils passèrent le grand hall et la rouquine avait un visage émerveillée devant la splendeur de ce qu'elle voyait, mais elle ne s'attarda pas car la blonde ouvrait déjà la porte de la grande salle.

Chanty franchit cette porte, presque religieusement, et laissa aller la presque petite famille et resta en arrière. Elle ne serait pas seule à passée sous le choixpeau ce soir et ses pupilles parcoururent la salle magnifique mais elle eu le souffle coupé par le plafond. Magnifique! On aurait dit un ciel étoilé, avec quelques nuages et des milliers de chandelles flottaient et éclairait la pièce. La salle était bondé et 4 tables, longue étaient disposées l'une à côté de l'autre, une maison pour chaque table. Celle des professeurs était tout au fond et tous semblait déjà arrivés. Elle le vit alors, majestueux avec sa barbe blanche. Albus Dumbledore…ah! Ce que son père avait pu lui en parlé, que d'histoire sur ce grand homme. Elle repéra également le professeur Rogue et McGonagall. Son père lui en avait raconté des frasques et aventures sur sa scolarité et la rouquine avait déjà l'impression de les connaître.
Le directeur de l'école commença alors la cérémonie en invitant les nouveaux à passés sous le choipeaux. Elle s'avança, tremblante et lorsque ce fut son tour, elle s'assied sur le petit banc en souhaitant très fort être à gryffondor, en regardant le grand roux. Le professeur McGonagall s'occupait de mettre le vieux tissu tout plissé, s'endormant entre chaque répartition, sur la tête des petits nouveaux. Le temps semblait suspendu pour la jeune fille et il lui semblait que le choixpeau, déposé sur sa tête par le professeur de métamorphose, ne se déciderait jamais, ou l'enverrait dans une maison qu'elle ne voulait pas. Le choixpeau dormant comme d’habitude, ce réveilla ronchon.

«Hmmmm... Voyons,  voyons... Hmmm... Je vois... je vois… Hmmmmm…voyons …………..GRYFFONDOR !!! »
Godric Gryffondor


Chanty ne su pas vraiment la suite, mais elle se retrouva assise à la table des Gryffondor. Elle se souvint par la suite que McGonagall lui avait glissée à l'oreille que son préfet s'appelait Benjamin, mais qu'il n'était pas présent à cette cérémonie. Déforaugue et Miadalla applaudissait les nouveaux Gryffondor et Chanty leur sourit et rendit le petit clin d'œil au rouquin avec le cœur qui battait à tout rompre.
Son destin était lancé.