lundi 22 septembre 2014

☼Liberté (fin)*



Tout d'abord, Chanty resta saisie de surprise. Les yeux agrandit de l'audace du jumeau, elle finit par se débattre comme une furie, mais il tenait bon. Tapant du pied, elle essaya de se dégager, mais il était beaucoup plus fort qu'elle, et plus elle se débattait, plus l'étau de ses bras se resserrait autour d'elle. Ce baiser était empli de colère et elle se refusait à fléchir sous cet assaut. Son orgueil avait été blessé et, même si elle ne lui en voulait plus de son absence, elle n'était pas encore prête à passer l'éponge si facilement.
Elle finit par cesser de se trémousser comme un ver à soie et resta de marbre. C'est alors que le Luchador changea de tactique. Il desserra son emprise, pour se faire plus tendre et caressant et son baiser plus doux et sensuel. Le traître! Des frissons parcoururent la rouquine et peu à peu, sa détermination fondait comme neige au soleil. Hugo en profita et força légèrement ses lèvres à s'ouvrir, et sa langue vint valser avec la sienne, lente et d'une douceur infinie. Malgré elle, Chanty répondit enfin à ce baiser, tout d'abord presque timidement et abandonna toute résistance avec un petit gémissement. Le brun la libéra de son emprise et elle en profita pour passer une main dans sa longue chevelure et son autre sur sa poitrine.

Hugo avait gagné! Elle avait pardonné et savourait, dès à présent, ce baiser qui devenait de plus en plus passionné. Elle s'approcha encore de son corps chaud et vint se lover tout contre lui, ressentant des choses qu'elle n'avait encore jamais expérimentées jusqu'alors. Une douleur s'insinua au creux de ses reins, chaude et insistante. Le brun sentit le désir de la jeune femme, mais, il se contenta de la serrer plus fort contre lui, la laissant glisser ses mains dans sa longue chevelure brune et approfondissant encore plus ce baiser à l'origine colérique.
Chanty avait perdu la notion du temps. Elle se pressait contre Hugo, inconsciente de la provocation que cela pouvait occasionner, se laissant aller à ce tout nouveau désir qui montait en elle.
Heureusement, Hugo avait plus la tête sur les épaules, et malgré son propre désir d'aller plus loin, il cessa son baiser et écarta légèrement la jeune femme. «Chanty je suis désolé d'avoir été brusque…»
Il ne put continuer qu'un origami lui tomba sur la tête, ainsi que sur celle de Chanty. La rouquine s'empara du pli et l'ouvrit pour le lire. Avec un cri de joie, elle s'exclama! «Oh! Oui! J'ai réussi! J'ai mon permis de vol! Je dois aller le prendre au ministère.» Tout à son bonheur, elle se jeta de nouveau dans ses bras en riant, entourant ses bras autour de ses hanches. «Tu as le tiens dis? Tu as le tiens?» Le brun éclata de rire et fit signe que oui, mais ne pouvait détacher le regard des lèvres de la rousse. Avec amusement, elle leva son visage afin de les lui offrir et un autre baiser scella cette victoire.

Après plusieurs minutes de baisers enfiévrés, Hugo et Chanty se séparèrent. «Chanty» dit-il en la tenant par la taille, toujours serrée contre lui. «Je… je ne veux plus te quitter! Je t'apprécie énormément tu sais!»
La rouquine rougie en lui souriant. «Je suis désolée de mon mauvais caractère, je t'apprécie beaucoup aussi! Allez, viens, on retourne au ministère, prendre possession de notre permis.»
Main dans la main, ils retournèrent à leur balai, l'enfourcha et ils reprirent la route du ministère, où la route fut beaucoup plus légère qu'à leurs arrivés.

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